corps du général Rönne.
Les modifications apportées au texte manuscrit à la suite de cette rectification sont apparentes.
N. 360. – Le czar avait un autre corps d’armée (529).
SEC. ibid. Encor un autre corps d’armée. En partant du Dniester on y avoit laissé sur la frontière quatre régimens aux ordres du général Ghesheff pour couvrir les magazins qu’on y formoit, et un autre petit corps étoit resté à Yassi.
N. 361. – Les articles de cette paix ne furent point rédigés (529).
SEC. p. 20, trêve de quinze ans. Il n’est pas marqué dans le traité que ce fut une prolongation de quelque trêve. Si Mr. de Voltaire entend ici la paix de 1700, elle a été faite pour trente ans.
Là encore le texte a été évidemment corrigé.
N. 362. – Le vizir demanda longtemps qu’on lui livrât Cantemir, comme le roi de Suède s’était fait livrer Patkul… Les Turcs… insistèrent en vain sur l’extradition de Cantemir. Pierre écrivit ces propres paroles au vice-chancellier Schafiroff: «J’abandonnerai plutôt aux Turcs tout le terrain qui s’étend jusqu’à Cursk: il me restera l’espérance de le recouvrer; mais la perte de ma foi est irréparable, je ne peux la violer. Nous n’avons de propre que l’honneur: y renoncer, c’est cesser d’être monarque» (530).
SEC p. 21. Le vizir demanda longtemps qu’on lui livrait Cantemir. La reponce héroique de Pierre I mérite d’être rapportée. Il dit: «Je me soumettrait à abandonner aux Turcs tout le terrain qui s’étend jusqu’à Cursk: en le quittant il me reste l’espérence de le recouvrer, mais la perte de ma foi est irréparable. Je ne peux penser à la violer ni livrer un prince qui a quitté sa principauté pour l’amour de moi. Nous n’avons de propre que l’honneur, y renoncer c’est cesser d’être monarque». Les paroles portèrent les Turcs à se désister de leur demande.
Les paroles que Pierre adressa à Saphiroff manquaient probablement dans le manuscrit.
N. 363. – Le traité fut conclu et signé près du village nommé Falksen, sur les bords du Pruth (530).
SEC. p. 21. Un lieu nommé Falksin. C’est dans une plaine à quelques lieues de Falksin que ce traité fut conclu et signé le 12/23 juillet.
N. 364. – la mer de Zabache (530).
SEC. ibid. Mer de Zabache, comme Mr. de Voltaire la nomme, ailleurs Palus Méotide. Il vaut mieux garder partout ce nom qui est plus usité.
Chapitre II.
Suite de l’affaire du Pruth
N. 365. – suivi d’un corps de huit mille Turcs (533).
SEC. suivi d’un corps de 12.000 Turcs. Le corps n’étoit que d’environ 800 [sic] hommes de cavallerie.
Voltaire corrigea sans doute le texte primitif; et cependant, en admettant que notre copie soit exempte d’erreur, le changement qu’il y apporta est assez singulier.
N. 366. – de Kamienska (533).
SEC. l. 1, p. 2, de Kamienska – de Kamennoi Zaton.
Aucune correction de la part de Voltaire.
N. 367. – la reddition d’Azof et la démolition de Taganrock (533).
SEC. l. 2, ibid. reddition d’Asoph et de Taganrock – reddition d’Asoph et la démolition de Taganrock.
Le conseil fut suivi et le texte amendé sur ce point.
N. 368. – Il fallait, aux termes du traité, distinguer l’artillerie et les munitions d’Azof qui appartenaient aux Turcs de celles que le czar y avait mises depuis qu’il avait conquis cette place (533).
SEC. l. 6, ibid. conquis ces deux places. Il ne s’agissoit que de cette artillerie que les Turcs avoyent laissé à Asoph lorsque les Russes s’en rendirent maîtres en 1696. Le fort et le port de Taganrock n’existaient pas alors. C’est Pierre qui les à fait bâtir après.
En prenant en considération cette remarque, Voltaire changea sa première rédaction de ce passage.
N. 369. – le gouverneur (533).
SEC. ibid. le gouverneur. C’étoit le grand amiral Apraxin. Voyés l’extrait de quelques lettres de Pierre I écrites à lui.
N. 370. – Nordberg dit que le bostangi bachi… (533).
SEC. ibid., l. 23. Baltagi-Bachi. C’étoit un Bastangi Bachi, comme Nordberg le dit aussi.
Voltaire corrigea l’erreur.
Chapitre III.
Mariage du czarovitz et déclaration solennelle du mariage de pierre avec catherine, qui reconnaît son frčre
N. 371. – Après avoir perdu, par le traité de Falksen avec le sultan, ses ports et ses forteresses sur les Palus-Méotides… (535).
SEC. p. 6. l. 6, ses ports. Il n’y avoit d’autres ports que celui de Taganrock.
N. 372. – Il [le czar] maria dans Torgau son fils Alexis avec la princesse de Volfenbuttel… mariage qui fut depuis si funeste, et qui coûta la vie aux deux époux (536).
SEC. p. 7. l. 4, il maria. Le mariage se fit le 14 Octobre v. st. Puisque Mr. de Voltaire se sert partout de nouveau stile il faudrait mettre le 25 octobre 1711.
Dans le texte imprimé nous trouvons une note de Voltaire: «25 octobre 1711».
SEC. ibid. l. 22, son fils Alexiovits. Il s’appeloit Alexis comme Mr. de Voltaire le nomme lui-même plus bas. Alexiovits signifie fils d’Alexis.
L’erreur a été corrigée.
SEC. ibid. coûta la vie aux deux époux. L’épouse du Tsarovits mourut en couches le 1 novembre 1715, neuf jours après avoir mis au monde le prince qui succéda à l’Impératrice Catherine. Cette digne princesse fut beaucoup regrettée de Pierre I et de toute la nation. Les chagrins que son époux lui donnoit sans-cesse n’avoient pas moins contribué à sa mort que la négligence de la sage-femme.
N. 373. – avec Eudoxie Lapoukin (536).
SEC. ibid., l. 18, avec Eudoxie Theodore Lapuskin – Eudoxie fille de Théodore Lapoukin.
Voltaire corrigea l’erreur.
N. 374. – Un ministre dont on a imprimé des Mémoires sur la cour de Russie, dit, dans une lettre écrite à son maître, datée du 25 auguste 1711, que «ce prince était grand et bien fait, qu’il ressemblait beaucoup à son père, qu’il avait le cœur bon, qu’il était plein de piété, qu’il avait lu cinq fois l’Écriture sainte, qu’il se plaisait fort à la lecture des anciennes histoires grecques; il lui trouve l’esprit étendu et facile; il dit que ce prince sait les mathématiques, qu’il entend bien la guerre, la navigation,